Le Diben pourrait non plus uniquement être vecteur de banalisation du territoire mais porteur de la découverte d’un patrimoine breton basé sur la force de la nature et sur l’adaptation de l’homme à la mer. Ce village doit se redécouvrir physiquement mais aussi temporellement, à échelle humaine.

C’est un territoire qui possède une force à révéler, une poésie. C’est cette délicatesse qui doit être le fil conducteur
d’un projet d’aménagement incluant l’arrivée d’un port. Aujourd’hui le paysage fait partie de l’économie touristique de la France et rythme la découverte d’une région, d’un département, d’une ville ou d’un village. Ainsi il est important de tenir compte de l’unicité des paysages du Diben qu’ils soient ruraux, portuaires ou urbains.

Si il est un hameau portuaire, l’accompagnement du projet de port de plaisance doit être étroitement lié à la démarche d’éveil du Diben. Ainsi, le projet de port nécessite certes l’aménagement d’espaces techniques liés aux usages portuaires mais aussi une réorganisation des espaces publics du hameau et une mise en valeur des ses paysages qu’ils soient
terrestres ou maritimes.